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Détails sur le produit

• Rang parmi les ventes : #2852 dans eBooks
  
• Publié le: 2016-11-12
• Sorti le: 2016-11-12
• Format: Ebook Kindle

Description du produit

Jack London (1876-1916), at his peak, was the highest paid and the most popular of all living writers. Because of financial difficulties, he was largely self educated past grammar school. A large part of his knowledge was obtained from the Oakland Public Library.

London draws heavily on his life experiences in his writing. He spent time in the Klondike during the Gold Rush and at various times was an oyster pirate, a seaman, a sealer, and a hobo.

His first work was published in 1898. From there he went on to write such American classics as "Call of the Wild", "Sea Wolf", and "White Fang". Quiet Vision has published more than 20 of his works and is working to publish all his fiction.

Commentaires clients

Commentaires clients les plus utiles

58 internautes sur 62 ont trouvé ce commentaire utile.
LE SALUT ET L'ECHEC
Par Un client
London,délaisse les romans d'aventures pour nous présenter son autobiographie. Martin Eden allias jack nous invite à partager les souffrances, les humiliations de la pauvreté et de l'ignorance qui ont marqué son enfance et son adolescence dans une Amérique si proche des ramasseurs de pommes des romans de Steinbeck.. Séduit par la délicatesse et le charme d'une jeune fille de la bourgeoisie dont il sauve le frère, lors d'une rixe, Martin décide pour se montrer digne de son amitié et de son amour ; d'entreprendre l'apprentissage de la grammaire, des sciences et de la philosophie. Autodidacte, ce rustre puis policé jeune homme, reste un marginal du savoir et de la connaissance, son rêve « devenir un écrivain célèbre,plutôt que de faire carrière dans une administration et d'épouser les valeurs étroites de l'épargne» .Il raconte alors comment, en s'imposant quelle rigueur et discipline il rédige des nouvelles qu'il adresse avec constance mais sans grand succès aux revues à la mode. Les éditeurs ne se montrent pas très généreux et lorsque son estomac le tiraille, il porte sa bicyclette au clou. Sa ténacité et son acharnement au travail forceront les portes des sanctuaires mondains en révélant son talent original. Le succès ne lui apporte pas la stabilité et le bonheur escomptés mais le plonge dans une angoisse morbide, et la déréliction Il s'interroge sur la comédie sociale, l'hypocrisie, le pouvoir de l'argent, aussi dégoûté par ses proches que par les maisons d'édition trop satisfaites d'une manne providentielle. Ayant perdu toutes raisons d'être et ce pour quoi il est fait, le monde des cordages et des haubans, de la brise marine, il disparaît volontairement.Un roman touchant, émouvant, d'une grande intensité ou l'on assiste à la métamorphose du garçon des faubourgs au langage argotique en écrivain accompli, et qui pose une interrogation fondamentale «se vouloir autre et sortir de soi même, sans accéder socialement à la reconnaissance, à l'amour et l'estime de ses nouveaux alliés et devenir un intellectuel, c'est à dire une conscience tragique, est ce facile à vivre, la révélation n'est-elle pas aussi gage de destruction ? » .

9 internautes sur 9 ont trouvé ce commentaire utile.
à propos de "Martin Eden"
Par frantaï
Guillaume GALLIENNE dans son émission "ça ne peut pas faire de mal" m' avait par sa merveilleuse lecture mis l'eau à la bouche.La lecture de cet ouvrage m'a permis de découvrir Jack LONDON dont je ne connaissais que "croc blanc"(lu lorsque j'étais enfant).. J'ai découvert un auteur d'une grande sensibilité, sachant partager ses émotions, terriblement intelligent ,lucide et désespéré...C'est un auteur qui touche l'humain au plus profond de l'âme.Il fait désormais partie de mes auteurs préférés et je compte découvrir ses autres ouvrages.

3 internautes sur 3 ont trouvé ce commentaire utile.
La guerre des mondes
Par ecce.om
Concerne l'édition "Libretto".Voici le genre de livre qui rend humble quand on envisage de le commenter tant l'étiquette "chef-d’œuvre" si facilement distribuée par ailleurs, se justifie pleinement ici, à mon avis.Je dois reconnaître pourtant qu'au début du roman, j'étais un peu déçu. Je cherchais les courses de traîneaux, les paysages de neige ou les mers du sud...le London de mes précédentes lectures.Or, rien de tout ça dans "Martin Eden", en apparence tout du moins.Car Martin Eden/Jack London s'embarque en fait dans la plus téméraire des aventures : celle qui va faire d'un rude marin un peu fruste, un intellectuel accompli, un écrivain amer et désabusé.C'est en découvrant par hasard les milieux bourgeois et raffinés d'où est issue Ruth, une jeune femme qui devient à ses yeux, une créature céleste, que Martin va vouloir accéder au "sublime royaume des classes supérieures". Ruth est à la fois effrayée sentimentalement par ce personnage aux mœurs si éloignées de son éducation, et séduite par la force brute du marin qui provoquent le réveil de ses sens. Son instinct protecteur et le désir de modeler son admirateur vont encourager le jeune homme mal dégrossi à gravir quatre à quatre, les escaliers de la connaissance.A force de volonté, de courage et de sacrifices, Martin va atteindre son but et découvrir que derrière la porte qu'il est parvenu à franchir, il est seul.A la recherche de l'ultime vérité en toute chose, il va se révéler trop iconoclaste pour le monde sclérosé qui l'entoure, pour les gardiens des valeurs établies, les chiens de garde du succès littéraire, les censeurs incompétents...mais aussi pour les "braves gens", le peuple, qui ne le comprend guère mieux.La référence au propre parcours de London est évidente, mais s'agissant d'un roman, il faut sans doute se méfier de la tentation d'y voir une autobiographie.Cependant, il n'est pas interdit de s'interroger.Comme Martin Eden, Jack London s'est construit à force de volonté, franchissant la barrière des espèces sociales. On retrouve au travers des nombreuses références à Hubert Spencer, le darwinisme social dont London s'est montré adepte.S'agissant des sympathies socialistes de l'auteur, cela semble plus complexe.Eden est un réactionnaire au sens où il est farouchement opposé au socialisme ou à ce qu'il appelle la "démocratie bâtarde", qui ne peuvent déboucher que sur des "sociétés d'esclaves". Il est profondément individualiste, partisan de la sélection naturelle et de la suprématie du fort sur le faible, ce dernier se prosternant devant le travail comme devant le veau d'or.London s'est toujours défendu de partager la position nietzschéenne de son faux double. Mais compte tenu de son parcours, comment s'empêcher malgré tout, de l'imaginer subjugué par l'idée du sur-homme, lui qui pourrait en être le symbole ?Roman fascinant, foisonnant, qui, si vous adhérez à l'histoire, peut vous emporter comme le torrent de la volonté de Martin et vous laisser pantelant mais heureux, 434 pages plus loin, persuadé d'avoir lu une œuvre importante.Magistral !NB. Sur cette édition, pas de préface comme évoquée par certains commentaires, mais une postface. A ne pas lire avant (!) pour ne pas déflorer le sujet.

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