Jumat, 23 September 2016

LIMITÉE MAINTENANT - Le Manuscrit et la mort

LIMITÉE MAINTENANT #¿»«¤Le Manuscrit et la mort

# LIMITÉE MAINTENANT -¿»«¤ Le Manuscrit et la mort



where to buy LIMITÉE MAINTENANT -Le Manuscrit et la mort ??


Le Manuscrit et la mort

LIMITÉE MAINTENANT Le Manuscrit et la mort





see.....

Wo können wir das bekommen Le Manuscrit et la mort

Holen Sie sich das Sehr empfehlen Preis von Le Manuscrit et la mort . Wir empfehlen Ihnen kaufen durch diese Förderung von A mazon , die größte und auch vertrauenswürdig Online-Shop auf dem Globus und Sie werden haben die sehr gut . Sie

Détails sur le produit

  • Rang parmi les ventes : #14732 dans eBooks
  • Publié le: 2016-11-28
  • Sorti le: 2016-11-28
  • Format: Ebook Kindle

Commentaires clients

Commentaires clients les plus utiles

0 internautes sur 0 ont trouvé ce commentaire utile.
5La passion de l'écriture
Par Betmalle
Après les Rivières fantômes Nila Kazar n’avait pas le choix : il fallait nous captiver aussi fort. Bravo. C’est fait. Et avec virtuosité. Ce sont des nouvelles qui restent en tête, très longtemps après leur lecture. Elle résonnent comme des pièces musicales très structurées, dont l’architecture s’est imprimée dans votre oreille. Il y a d’ailleurs chez l’auteure une volonté de composition au sens musical : les nouvelles sont regroupées en deux suites de quatre morceaux, jouant des variations sur deux thèmes bien identifiés : “amours bizarres” et “des écrivains”.Exercice difficile que celui d’exprimer en termes brefs ce qui est l’essence de l’écriture chez Nila Kazar !Il y a bien sûr l’humour, la dérision, l’ironie, qui forment en quelque sorte l’écorce de son écriture, mais la sève qui circule dans chacune des nouvelles est unique et subtile.Il y a l’art du portrait, saisissant dans “Liquidation” :« Il apparut soudain à Marielle comme un être tout à fait démuni de parois, privé de contenant. Et bien sûr, il était beaucoup trop tard pour lui en fournir. Le malheureux dévalait toutes les pentes qui s’offraient. »Il y a l’art de peindre à la fois une situation et une vocation (“Sauvée par Shakespeare”), une ambiance, un décor et un caractère (“Alice et les garçons”), mais cela ne dit rien de ce qui sous-tend véritablement l’intérêt du lecteur, attiré par la phrase à venir comme un lévrier en pleine course par le leurre…Ce qui est particulier et fait l’essence de la nouvelle chez Nila Kazar c’est ceci : le texte est tout à la fois le récit et la représentation d’un processus à l’œuvre. Forme de suspense narratif particulièrement évident dans “Nervalienne”, cette évocation des amours schizophrènes de Gégé !Qu’on appelle ce processus prise de conscience, dévoilement ou révélation, cela va toujours dans le sens d’une mise en lumière. Une lumière qui attire irrésistiblement les protagonistes vers l’authenticité, vers toujours plus de connaissance de soi.Et souvent cela passe par le sexe, « une voie de connaissance parmi d’autres. » comme dans “Nervalienne” ou “Mes deux nuits avec l’archange allemand” ou encore la bien nommée “Liquidation” :« Tandis qu’elle résistait, dans la parenthèse de ses cuisses se mit à sourdre une fontaine. Jaillissement, geyser... Pulsations incontrôlables, lame de fond... Elle se mordit les lèvres, le souffle court, frémissant de tout son corps tendu comme un arc. Stupéfaite. Éblouie. »Quand Kazar rime avec bizarre, on suit tous les mouvements intérieurs des personnages, avec eux on s’émoustille, on embrasse, on jouit, on n’hésite pas à faire des pieds de nez à la Camarde (comme le dandy Guy-Charles dans “Si dièse”), on s’égare, on va au bout de sa folie, on se retrouve…Quand Nila parle des écrivains, le ton est différent, plus sarcastique et plus tendre à la fois, l’accent est mis sur la complicité et l’amitié, sur l'enthousiasme, mais aussi sur la solitude, le doute, et l’angoisse. Cela correspond bien aux harmoniques qui se dégagent de la nouvelle éponyme du recueil, “Le Manuscrit et la mort”, à la fois emphase pleine d'ironie et ouverture aux forces mystérieuses…« Oh, mes amis ! Écrivons tant qu’il en est encore temps, tant que nous en avons la force, tant que nos yeux y voient ! », s'écrie Margot, la narratrice de cette nouvelle :Passion de l’écriture, passion pour la vie et ses mystères, les rencontres et les amitiés, au bout du compte voilà le grand courant qui traverse ce recueil, ouvert, vaste, multiple.

0 internautes sur 0 ont trouvé ce commentaire utile.
5J'en aurais bien repris une tranche.
Par Frédéric Soulier
Extrait de mon blog :Nila Kazar est également une réécriveuse. Pour ce que j'en sais, elle a peut-être rendu présentables certains des bouquins qui te sont passés entre les mains. Mais ce n'est pas cette partie de son travail qui nous intéresse. Certains signes ne trompent pas ; quand une auteure ne fait presque aucune promo, que son bouquin présente une couverture sobre, qu'elle ne lance pas de concours putassiers et qu'elle n'a pas 4000 amis sur Facebook, c'est qu'il faut se pencher sur son oeuvre. Dont acte.J'avais déjà lu l'excellentissime recueil Les rivières fantômes, dont le thème était la guerre, et avait immédiatement adhéré à son écriture puissante et les intentions qu'elle y mettait. Je pourrais te parler longuement des intentions chez l'écrivain. Beaucoup de scribouillards n'en ont aucune. Ils se contentent bien souvent de torcher de bonnes intrigues à suspense, à tiroirs, à rebours, à dada sur mon bidet, mais alors si tu cherches un message, une intention, tu repars Gros-Jean comme devant (dernière entrée de cette expression : 1928).Je n'ai jamais été aussi près peut-être en lisant Le manuscrit et la mort, d'atteindre ma quête et de pouvoir clamer du roman d'un auteur indépendant (terme très à la mode dans lequel se côtoie le plus talentueux et le plus indijean) : "Chef d'oeuvre !" Voilà ce que je cherche dans la littérature : que d'autres auteurs plus intelligents ou sensibles que moi m'expliquent le monde dans lequel je vis et me décryptent les comportements humains, parce que moi vraiment les ressorts de cette machine organique, j'ai beau m'escrimer, j'y comprends niqu'tte. Car c'est bien l'être humain qui est au centre des préoccupations de Kazar. Armée des mêmes 26 lettres et de la touche espace que n'importe quel tâcheron, gagnant des Plumes Francophones Mamazone compris, elle te dissèque l'âme humaine mieux que Freud et consorts, au travers de tranches de vie savoureuses, poétiques, truculentes. On a envie de se vautrer dans son style, de crier encore ! encore ! une autre ! lorsque la dernière page se tourne. Et ces mots, seuls Metallica, le tendre vagin qui dort au-dessus de moi et les très bons écrivains peuvent arriver à me les arracher.

0 internautes sur 0 ont trouvé ce commentaire utile.
5La grande littérature n'est pas morte !
Par Catherine Choupin
Je me suis délectée à la lecture de ces nouvelles très variées, bien qu'elles aient comme thème commun l'écriture ou les écrivains. Je ne sais ce que j'ai le plus aimé, de l'art de conter ou du style à la fois si précis, si poétique, si sensuel et si subtilement sarcastique. Nila Kazar nous décrit avec humour la comédie humaine dans un microcosme parisien, celui des "intellectuels" et écrivains, avec leurs rivalités et leurs amitiés.Les nouvelles n'ont pas la chute percutante qui est de rigueur dans le genre et pourtant elles sont passionnantes de bout en bout. Nila Kazar renouvelle donc la nouvelle (si je puis dire) grâce à son talent (attention, je n'ai pas dit qu'il n'y a avait pas de chute non plus, mais des petites chutes, pas des grandes chutes).Un seul regret pour moi qui suis une puriste : Nila Kazar a décidé de renoncer au subjonctif imparfait, qui correspondrait parfaitement à son style classique et impeccable et y paraîtrait parfaitement intégré au point qu'on ne le remarquerait même pas. Dieu merci, elle n'a pas renoncé au passé simple.J'ai préféré ces nouvelles aux Rivières fantômes sans doute parce que le thème de la guerre m'attire moins. Les deux recueils soulignent néanmoins la diversité de l'inspiration de cet auteur.

Voir tous les 5 commentaires clients...







Tidak ada komentar:

Posting Komentar