Kamis, 18 Agustus 2016

OFFRES CHAUDES - Arno Breker, une biographie

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Détails sur le produit

  • Rang parmi les ventes : #217482 dans Livres
  • Publié le: 2016-11-17
  • Langue d'origine:
    Français
  • Dimensions: 5.91" h x
    .4" l x
    8.27" L,
  • Reliure: Broché
  • 1148 pages

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1 internautes sur 1 ont trouvé ce commentaire utile.
5Aristide Maillol considérait Arno Breker comme "le Michel-Ange (allemand) du XXe siècle" !...
Par Tom BOMBADIL8
Enfin voici une ("la") monumentale (presque 1200 pages) biographie sur l'un - ou peut-être "le" ?... - des plus grands sculpteurs de tous les temps ?... Cet ouvrage, traduit de l'allemand (ce ne fut pas un mince travail pour celui-ci ? !...), couvre toute la carrière et l'existence d'Arno Breker (1900 - 1991) par un ami journaliste (auprès de l'Associated Press), qui est son représentant officiel après la seconde guerre mondiale. Cette biographie n'est pas un livre d'art, même si elle est illustrée de nombreux documents et photographies tout au log du récit qui s'établit en deux parties distinctes : la première "rédigée sur la base de documents officiels, d'archives et de récits de témoins de l'époque, y compris le sculpteur lui-même", jusqu'à la page 870. Puis une seconde partie, où le journaliste "entra personnellement en contact avec l'artiste, à partir de 1970, est rédigée à la première personne" et M. Joe F. Bodenstein "y partage, pour la première fois ses propres souvenirs avec Arno Breker". Tous les chapitres portent un titre et favorisent ainsi une lecture aisée. L'ouvrage est passionnant parce qu'il couvre une période artistique foisonnante. Breker vécu à Paris durant huit années de suite, dans des conditions relativement modestes, avec un petit atelier, en étant notamment l'élève d'Aristide Maillol et un grand ami de Jean Cocteau. Il connut entre autre Kiki de Montparnasse (1901 - 1953), le pianiste Alfred Cortot (1877 - 1962), Pablo Picasso, Rudolf Noureev, Serge Lifar, et bien d'autres célébrités de la "bohème" artistique de l'entre-deux-guerres.Pour ceux qui ne connaissent pas Breker, retenons ici, pour compléter sous le versant "livres d'art", deux titres parmi les plus remarquables : d'abord celui écrit et magnifiquement illustré, par Charles Despiau (lui-même sculpteur), "Arno Breker", paru chez Flammarion en 1942. Relié toile sou jaquette, avec 120 reproductions en héliogravure par Charlotte Rohrbach.Puis celui en allemand, absolument splendide, intitulé "Arno Breker : Der Prophet des Schönen Skulpturen aus den Jahren 1920 - 1982", Mit Texten von Ernst Fuchs, Katalog und Biographie von Volker G. Probst, Verlag Richard P. Hartmann, Munchen, 1982. Relié sou jaquette, dans un grand format sous étui cartonné de 31 cm. X 42 cm. Une version a été publiée avec quatre lithographies signées par Breker.Pour revenir à la biographie citée, outre qu'on peut la lire en survolant telle période, pour revenir à telle autre, selon l'inclination du moment, il convient de souligner immédiatement, vu les commérages hélas présents sur Internet, que lors du "procès en dénazification", outre les témoignages écrits en sa faveur de la part de l'éditeur Peter Suhrkamp, Dina Vierny, Pablo Picasso, Marc Chagall (et "160" autres), l'officier américain du "C.I.C." ("Counter Intelligence Corps") à Munich, déclara : "Vous vous êtes comporté d'une façon irréprochable, et surtout humaine. Vous avez assisté de nombreuses personnes qui avaient appelé au secours, et parmi elles, des Juifs..., Je suis également Juif et je n'ai quitté Hambourg qu'en 1937". (...) "Jusqu'à présent nous n'avons pu retenir aucune charge contre vous"."(...) Il n'y a qu'une chose d'inexcusable. Je veux dire que les Etats-Unis ne vont pas vous pardonner. C'est celle d'avoir apporté une gloire mondiale à Hitler dans le domaine de la culture. Puis l'américain lui donna un conseil : Vous devez vous repentir publiquement. Vous comprenez ce que je veux dire ? Nous avons intérêt à abréger, dans la mesure du possible, les années qui vous attendent. Cette formule intrigua Breker. Il répondit : c'est très aimable à vous de me donner ce conseil: Mais est-ce que vous pouvez m'expliquer comment je dois concevoir cette pénitence ? Je n'ai occupé aucune fonction politique ni par hasard ni par inclination. J'ai été sculpteur ! Cette profession m'a occupé pleinement, elle m'a entièrement absorbé (contrairement aux pseudos "sculpteurs" du faux "art - pompier" - contemporain ! Note du soussigné). J'ai fait mon travail uniquement dans cette perspective et j'ai pu l'exercer en mon âme et conscience, sans la moindre influence extérieure. Vous venez de mentionner de manière flatteuse que j'ai apporté une gloire mondiale dans le domaine de la culture à Hitler. Je ne savais même pas que mon oeuvre était connue aux Etats-Unis (rappelons sous cet angle, que le sculpteur britannique Henry Moore fut un vif admirateur de Breker...Note du soussigné). Par conséquent, l'approche recommandée ne peut consister que dans une pénitence pour mes sculptures. Est-ce que vous me conseillez donc de dire publiquement que je regrette sincèrement d'avoir travaillé pour ce commanditaire que vous haïssez ? Qui pourrait me croire ? Ca irait de surcroît à l'encontre de mon éthique professionnelle. nous sommes tous passionnés par notre travail et rien d'autre. On nous jugera tous un jour. Après l'expiration de la vie terrestre, chaque artiste doit passer au purgatoire. Nous pouvons simplement espérer qu'un sort clément nous sera fait pour la sortie. Sinon, nous restons aux oubliettes. Ce sont des amis des arts et de la littérature à Paris qui m'ont transmis cette conception de la vie. Breker n'entendit qu'un "Certes, certes..." de son interlocuteur et comprit que leurs points de vue divergeaient fondamentalement (...)". (op. cit., page 819).En page 882, lors d'une visite de la tombe du poète Heinrich Heine (que Breker venait fleurir à chacun de ses passages) au cimetière de Montmartre, à Paris, Breker fit à l'auteur (Joe F. Bodenstein) cette déclaration : "Où est donc cette démocratie qui prône partout la liberté dans les arts ? Qui sont donc ces "démocrates" qui ont paralysé mon activité artistique et m'ont empêché de montrer mes oeuvres au public ? Il faut expliquer à la jeune génération que ce qui se passe aujourd'hui est la me^me chose qui a gravement nui au régime d'Hitler à ses débuts, à l'époque où le monde entier admettait que son gouvernement était légitimement et démocratiquement élu. Oui, à l'époque, ce qui était mal vu pour cause d'aversion politique ou raciste, était opprimé et poursuivi sous l'étiquette de "dégénéré". Aujourd'hui les étiquettes ont été inversées et l'art figuratif, de tradition classique, est estampillé "fasciste". la politique et les médias louent l'art abstrait comme la preuve d'une mentalité démocratique. Mais c'est aussi faux et tendancieux que l'insensé et condamnable "art dégénéré" des nazis (...)". (op. cit., page 882).Si j'ai pris la peine de citer ces longs passages, c'est parce que la question de la "responsabilité" de l'artiste, ici Breker, me semble s'établir à partir de ce dialogue, de ces remarques et aucunement en fonction des propos superficiels, erronés au demeurant, exprimé par l'un des protagonistes du documentaire de Lutz Dammbeck, "Zeit der Götter" (Germany, 1992, DVD Arte édition) sur une soi disant dichotomie entre un art qui serait à priori "inachevé", celui de Michel-Ange en l'occurrence, et bénéficierait de l'estampille de "démocratique", et un autre, trop orienté vers un souci de perfection, celui d'Arno Breker, qui ne pourrait qu'être (sic) d'obédience "totalitaire". Car c'est précisément établir un dualisme entre "art" et "artisanat", entre le "fond" et la "forme", que de s'exprimer ainsi. C'est considérer, peu ou prou, que tous les Pré-Raphaélites anglais et Victoriens, ainsi qu'une ample part des représentants de "l'Art Nouveau", seraient des (sic) réactionnaires, d'après cette absurde dichotomie. Il y a chez ces deux artistes que sont Michel-Ange et Arno Breker, des oeuvres tant "achevées" et d'autres qui ne le sont pas, ou peuvent apparaître sous l'une ou l'autre de ces appellations, et le "Saint Matthieu" par exemple ou "La Paix" ou d'autres sculptures et bas-reliefs encore de Breker, n'entrent pas dans le schématisme artificiel et volontairement polémique de l'intervenant cité dans le documentaire de Lutz Dambeck...Arno Breker, qui travaillait 12 à 14 heures par jour, et encore 6 heures à l'âge de près de 90 ans, ne fut essentiellement retenu que par son idéal grec (ce qui explique l'amitié "simple" - sans aucune connotation - avec l'écrivain Roger Peyrefitte ; l'épouse de Breker était grecque... Note du soussigné) et son art plastique et en aucun cas par des considérations politiques. Pour le surplus, avec cette biographie, c'est l'occasion de mieux appréhender un contexte particulier : celui d'un sculpteur et architecte monumental de génie dans le contexte d'une dictature, celle du IIIème Reich... Cette biographie d'une parfaite honnêteté ne dissimule rien et dévoile toute la complexité entre art et politique, bien loin de la façon trop fréquemment partisane dont on présente cette difficile question. Rappelons que l'Union Soviétique d'alors offrit un véritable "pont d'or" au sculpteur pour qu'il vienne travailler en faveur du régime... Jusque dans les années soixante où Jean-Paul traitait de "chien" tout anti-stalinien, ce fait ne manque pas de "piquant" ?Sur le plan formel de cette biographie, il est cependant permis de regretter, pour l'index, que le nom de Dominique Egret (représentant des éditions Marco pour la France) ne figure pas, alors qu'il est cité page 917 ! Ainsi que certaines coquilles qui demeurent... La "relecture" de Mme Anne Vallat n'est pas (totalement) irréprochable. Mais aujourd'hui et vu la masse de feuillets que représente ce livre, il convient sans doute, de ne pas (trop) s'attarder sur ces détails, car ils ne gênent pas réellement la lecture.Tous les passionnés de la période "parisienne" - (schématiquement 1920 - 1930) que vécu Breker retrouveront avec joie et nostalgie d'innombrables détails et personnages, souvent haut en couleurs et plein de drôlerie, par delà ce qui s'ensuivit, le caractère sombre et tragique de l'occupation ?Je note ici ce passage car il est assez symptomatique lorsque l'on évoque Breker : "Il serait faux de dire que des femmes fortes ont plus servi à la réhabilitation de Breker que des hommes. Mais les femmes se prononçaient plus spontanément et plus rapidement pour cet idéal de la beauté dans l'art" (op. cit., page 898).Pour toutes ces raisons et bien d'autres que je n'ai évidemment pas abordées dans ce (trop) succinct commentaire, il vaut vraiment la peine d'acquérir cette biographie !

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